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Mélilot officinal
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Nom latin : Melilotus officinalis (L.) Pallas Noms communs :
Mélilot des champs, petit trèfle jaune, luzerne royale, pratelle, herbe
aux mouches, couronne royale Famille :
Fabacées Partie utilisée : Sommité fleurie
Origine : Le mélilot est une plante des bords des chemins
d'Europe et d'Asie. La drogue, provenant essentiellement de cultures, est
importée des pays d'Europe de l'Est.
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Description de la drogue sèche (Cahier n°3 de l'Agence du Médicament, 1998) :
• Tige en fragments striés vert clair ou jaune-paille, parfois avec une
moelle blanche
• Fragments de feuilles à bord denté rarement identifiables dans la drogue
coupée
• Parfois : fleurs isolées ou en grappe (peu nombreuses) jaunes
• Présence de fruits de petite taille ovoïdes avec une pointe (gousses
très courtes de 1 à 3 mm env.)
Odeur : Aromatique rappelant la coumarine, uniquement sur des
lots récents
Saveur : Aromatique et légèrement amère
Description de la plante à l'état frais :
Herbacée annuelle, bisannuelle ou vivace, glabre, à tiges étalées à
érigées
Taille : De 30 à 90 cm
Feuilles : Feuilles pétiolées trifoliées à bord irrégulièrement
dentelé, chacune accompagnée de 2 stipules
Fleurs : Petites fleurs jaunes, 4-7 mm, groupées par 30-70 en
grappes minces et lâches ; ailes plus longues que la carène
Fruits : Petites gousses ovoïdes, brun jaunâtre ou plus foncées
à maturité, un peu pointues au sommet, glabres
Constituants :
• Dérivés coumariniques : mélilotoside, mélilotine, coumarine,
3,4-dihydrocoumarine...
• Acides phénols : acides mélilotique, caféique, férulique,
salicylique
• Flavonoïdes : surtout dérivés du kaempférol et du quercétol (robinoside)
• Saponosides à génine oléanène (mélilotigénine)
Indications (Cahier n°3 de l'Agence
du Médicament, 1998) :
• Voie orale :
- Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée, tels que ecchymoses, pétéchies
- Traditionnellement utilisé dans les manifestations subjectives de l'insuffisance veineuse telles que les jambes lourdes et dans la symptomatologie hémorroïdaire
- Traditionnellement utilisé dans le traitement des troubles digestifs tels que: ballonnement épigastrique, lenteur à la digestion, éructations, flatulences
- Traditionnellement utilisé comme traitement adjuvant de la composante douloureuse des troubles fonctionnels digestifs
- Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants
• Usage local :
- Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée, tels que ecchymoses, pétéchies
- Traditionnellement utilisé dans les manifestations subjectives de l'insuffisance veineuse telles que les jambes lourdes
- Traditionnellement utilisé dans la symptomatologie hémorroïdaire
- Traditionnellement utilisé en cas d'irritation ou de gêne oculaire due à des causes diverses (atmosphère enfumée, effort visuel soutenu, bain de mer ou de piscine...)
Effets indésirables :
Rares cas de céphalées
Spécialités : Anthylline tisane,
Antinerveux Lesourd, Arkogélules mélilot, Calmafit tisane, Cyclo 3 Crème,
Esbériven crème, Esbériven fort ampoules buvables, Esbériven fort
comprimés, Phytélia jambes lourdes, Potassium Richard 3% sirop, Tisane
Boribel n°12, Tisane santane V3, Sédopal...
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Références bibliographiques
BEZANGER-BEAUQUESNE L., PINKAS M., TORCK M., TROTIN F., 1990.
Plantes médicinales des régions tempérées. Éd. Maloine.
BEZANGER-BEAUQUESNE L., PINKAS M., TORCK M., 1986. Les plantes dans la
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BLUMENTHAL M., BUSSE W. R., GOLDBERG A., GRUENWALD J., HALL T., RIGGINS C. W.,
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Lavoisier.
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Médicament, Paris.
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PELT J. M., 1983. Drogues et plantes magiques. Éd. Fayard, Paris.
Pharmacopée Européenne 1997, 3e édition et
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