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Noyer commun
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Nom latin : Juglans regia L.
Noms communs : Calottier, gognier, gland de Jupiter Famille : Juglandacées Parties utilisées :
Feuilles
Origine : Originaire du Proche-Orient mais disséminé de nos
jours dans les régions à sols calcaires, principalement en Europe du
Sud-Est, Asie Mineure, Inde du Nord, Chine et Asie Centrale. Cultivé dans
toute l'Europe, l'Afrique du Nord, l'Amérique du Nord et l'Asie Orientale,
le noyer peut vivre plus de 400 ans. En France, les régions de production
des noix sont le Dauphiné et le Périgord. La drogue, séchée rapidement
pour éviter les phénomènes d'oxydation, est importée des pays d'Europe de
l'Est et du Sud-Est
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Description de la drogue sèche (Cahier n°3 de l'Agence du Médicament, 1998) :
• Fragments plus ou moins grands de folioles à limbe mince, fragile
(feuilles composées imparipennées), initialement de forme ovale-entière
• Face supérieure vert brunâtre, face inférieure plus claire
• Forte nervure médiane, nervures secondaires parallèles
• Présence de fragments de pétiolules et de rachis noircis par le séchage
Odeur : Nulle
Saveur : Amère et astringente
Description de la plante à l'état frais :
Arbre monoïque étalé, à écorce lisse, grisâtre, éventuellement fissurée
Taille : De 10 à 30 m
Feuilles : Feuilles alternes, imparipennées, 25 cm, d'abord
rougeâtre, puis vertes, comportant 7-9 folioles terminales, elliptiques,
entières, de consistance un peu coriace
Fleurs : Fleurs mâles groupées en chatons verts allongés, 5-15
cm, pendant à la partie supérieure des rameaux de l'année précédente ; ces
chatons sont munis à leur base des écailles du bourgeon ; fleurs femelles
en épis érigés, beaucoup plus courts, comprenant 2-3 fleurs portées au
sommet d'une pousse de l'année
Fruits : Drupes complexes entourées d'une enveloppe lisse,
charnue, verte puis brune, formée par la soudure des bractées, du
périanthe et du mésocarpe ; partie interne (noix), ligneuse et coriace,
constituée de l'endocarpe s'ouvrant en 2 valves ; graines divisée en 4
lobes ; cotylédons charnus, riches en huile
Constituants :
• Tanins ellagiques
• Naphtoquinones : juglone (= 5-hydroxy-1,4-naphtoquinone),
hydrojuglone
• Flavonoïdes : quercétol, hypéroside, quercitroside, kaempférol
• Acides phénols : acides caféique, férulique, gallique,
salicylique, chlorogénique
• Huile essentielle : germacrène D, caryophyllène, (E)-β-ocymène,
β-pinène, limonène • Huile grasse : acides linoléique et α-linolénique
• Acide ascorbique
Indications (Cahier n°3 de l'Agence
du Médicament, 1998) :
• Voie orale :
- Traditionnellement utilisé dans les manifestations subjectives de l'insuffisance veineuse telles que les jambes lourdes et dans la symptomatologie hémorroïdaire
- Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des diarrhées légères
• Usage local :
- Traditionnellement utilisé dans les manifestations subjectives de l'insuffisance veineuse telles que les jambes lourdes
- Traditionnellement utilisé dans la symptomatologie hémorroïdaire
- Traditionnellement utilisé dans les démangeaisons et desquamations du cuir chevelu avec pellicules
- Traditionnellement utilisé en usage local comme traitement d'appoint adoucissant et antiprurigineux des affections dermatologiques, comme trophique protecteur
- Traditionnellement utilisé en cas d'érythème solaire, de brûlures superficielles et peu étendues, d'érythèmes fessiers
- Traditionnellement utilisé par voie locale (collutoire, pastille), comme antalgique dans les affections de la cavité buccale et/ou du pharynx
Effets indésirables :
Aucun connu à ce jour
Spécialités : Dépuratif Richelet solution buvable, Diacure, Hépatodrainol solution
buvable...
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Références bibliographiques
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